24 février 2013

Who is tomlecancre.com ?

Qui s'occupe du site officiel de « Tom le cancre » où je suis désigné comme « une personne malveillante » ?
Une simple commande dans un terminal (whois tomlecancre.com) donne ce résultat :
Domain Name : TOMLECANCRE.COM
Created On : 2013-01-29
Expiration Date : 2014-01-29
Status : ACTIVE
Registrant Name : Praxis Films
Registrant Street1 : 52 Boulevard Sebastopol
Registrant Street2 : c/o Multiburo
Registrant City : paris
Registrant State/Province :
Registrant Postal Code : 75003
Registrant Country : FR
Le nom de domaine "tomlecancre.com" appartient à PRAXIS FILMS. Et devinez qui est le gérant de PRAXIS FILMS : le même que pour NUMERO 7 Monsieur Éric Langlois !

N°7 était présentée comme production de « Tom le cancre » et à ma connaissance c'est cette entreprise qui a investi moins de 300.000 € sur ce long-métrage selon Manuel Pradal. Cela aurait peut-être couté 10 fois plus cher en déclarant et en payant tout le monde, en respectant la législation sur le travail des enfants ; 3.000.000 € c'est un budget moyen pour la production d'un film de cinéma qui sort en salles, alors pour les recettes… Ainsi je comprends que le producteur m'en veuille, mais c'est lui qui m'a affirmé au téléphone : « tu n'auras rien » et qui laisse Manuel Pradal responsable aussi d'utiliser l'image de mon enfant au mépris de mon opposition, en le lâchant, en voulant maintenant passer pour un généreux donateur de LANTERNA MAGICA, parmi d'autres (du moins sur l'affiche du film présentée sur le site officiel).

Jusqu'où va aller cette histoire ?

Praxis ?
praxis /pʁa.ksis/ féminin
Activité codifiée, manière générique de penser la transformation de l'environnement.
(Sociologie) Ensemble des activités matérielles et intellectuelles des hommes qui contribuent à la transformation de la réalité sociale.
(Wiktionnaire)
« Transformation de la réalité sociale » ? Manuel Pradal avait évoqué le cas de jurisprudence du documentaire « Être et avoir » dont un village ne s'est pas remis selon un article du Parisien.

23 février 2013

Pas qu'une menace

Voici un échange du 30 septembre 2012 sur twitter avec le député Pascal Terrasse un peu avant l'audience pour mon divorce qui ordonne le 15 octobre 2012 la déchéance de mon autorité parentale et brise la garde alternée mise en place à partir de juin 2010.



Autrement dit (et vérifié) : « Si vous empêchez la commercialisation [du film] les choses s'aggraveront pour votre fille et votre travail ».

Sur un courrier m'étant adressé daté du 22 août 2012 Monsieur le député Pascal Terrasse écrit : « La médiation me semble avoir été menée jusqu'au bout dans la mesure où le producteur n'a pas, pour l'instant, l'intention de sortir le film ». Je lui demandais de transmettre mon opposition (méprisée) à l'utilisation de l'image de mon enfant, il ne confirme pas l'avoir fait.

Quel est le producteur désigné ainsi ; Monsieur Éric Langlois de la société de production N°7 ou Monsieur Manuel Pradal réalisateur de TOM LE CANCRE et président de l'association loi 1901 LANTERNA MAGICA ?

@pterrasse s'étant désabonné je n'ai pas pu répondre


Il semblerait que le député Terrasse ait porté plainte pour diffamation car je l'accuse de s'être mêlé à mon affaire familiale faisant plus que pencher la balance de la "justice" en faveur de ma femme qui est favorable au film.
J'ai besoin d'aide, car je crains que la vérité seule ne fasse pas le poids face à une justice infestée par la franc-maçonnerie.

Manuel Pradal producteur ?

Cinendo présente pour Reel Suspects TOM THE TRUANT (TOM LE CANCRE) avec Manuel Pradal (Lanterna Magica) comme producteur (ce qui n'est plus désormais le cas), or c'est la société de production n°7 qui était inscrite sur le clap et à qui bénéficie la cession du droit à l'image de mon enfant et que j'ai signé. Dire que sur le site officiel tomlecancre.com est écrit : « Une personne malveillante inonde internet de propos délirants et mensongers à propos de “Tom le cancre“ »… J'ose espérer que la vérité ne saurait être occultée par de maladroits mensonges.

Le 1er mars 2013 selon la personne qui s'occupe de CINENDO c'est Reel Suspects qui est responsable des informations diffusées sur ce site.

21 février 2013

Avant prescription

J'ai appris le 20/02/03 qu'après deux années il y avait prescription pour qu'une enquête de l'inspection du travail soit encore possible selon le secteur de la Sarthe [le 27/02/03 que la prescription pour un délit est de trois années, mais que seul les contrôleurs peuvent constater les faits selon Privas (des enfants ont travaillé pour réaliser un film de cinéma, ainsi que toute une équipe, comme "ça", et "ça" n'est plus qu'une version des faits passés, la mienne, la tienne, la notre ? Non, pas seulement car "ce" sont les faits, et j'en témoigne)] où j'ai téléphoné vers le siège social de la société de production n°7 malgré le fait que par ailleurs un courrier de la "justice" stipule "NE PAS TÉLÉPHONER" en me demandant des comptes précis pour bénéficier d'une aide juridictionnelle pour faire appel de son injustice concernant mon divorce, faisant suite au courrier contenant l'avis de prise en charge de l'aide juridictionnelle précédent qu'on m'avait demandé d'envoyer, par téléphone c'était aussi simple que ça… (Ne cherchez pas le lien, c'est moi qui vient de le faire, 3 petits points)



Le tournage datant de l'été 2011 il est encore temps.

Voici le parcours du dossier « Tom le cancre » : j'ai contacté en mars / avril 2012 une spécialiste des enfants à l'inspection du travail de Paris, la DDASS m'y renvoyant après avoir téléphoné à la production du film « les choristes » qui m'a conseillé de passer par là. Avant de le faire j'avais envoyé un courriel à tous ceux de l'équipe dont j'avais les mails (qu'une seule réponse) expliquant le cas de conscience qui me préoccupait et proposant une solution pour "blanchir" cette entreprise à but non certain ; investir dans un lieu associatif culturel à Saint Montan.

J'ai transmis les quelques éléments dont je disposais, dont la cession du droit à l'image des enfants qui "incrimine" la société de production n°7. Faute d'adresse sur Paris et le siège de l'entreprise se trouvant en Sarthe le dossier a été transféré sur place.

En juin 2012 j'ai repris contact avec la spécialiste des enfants en lui demandant de rédiger ce qu'elle m'avait expliqué au téléphone, par hasard la journée mondiale contre le travail des enfants, et daté aussi par hasard le 20 juin date anniversaire de mon mariage.

Hier j'ai eu au téléphone l'inspecteur a qui avait été transmis le dossier sur la Sarthe, il m'a dit l'avoir transmis à son tour en Ardèche vers l'association « Lanterna Magica » car la société de production n°7 ne reconnaissait pas les faits. J'ai donc envoyé des éléments démontrant - à mon avis - l'implication de n°7, dont la preuve par l'image du clap où durant tout le tournage était inscrit « PRODUCTION : N°7 » tenu par ma fille dans un wagon du train à vapeur.

Aujourd'hui j'ai donc rappelé Paris, car sur les statuts de « Lanterna Magica » son siège est à Paris, en faisant suivre les mails contenants les éléments qui me semblent probants sur la Sarthe, l'Ardèche, et Paris. Je ne sais pas si le dossier a été enterré, mais il me semble qu'il y a un manque d'intérêt pour cette entreprise qui a employé une quinzaine d'enfants au mépris des lois. La nouvelle personne qui a pris le dossier à Paris va "normalement" le transférer à nouveau vers la Sarthe, et me tenir informé.

J'ai aussi appris par la préfecture de l'Ardèche, en cherchant à savoir si l'autorisation nécessaire avait été demandée pour ce tournage, que le député Terrasse avait demandé à postériori cette autorisation. Celle-ci a été refusée par la préfecture, car il fallait le faire avant, comme le document de la spécialiste des enfants le précise.

Qui va prendre la responsabilité de "légaliser" tout cela ? Car la juriste du CNC m'a affirmé qu'ils seraient vigilants sur ce dossier si jamais ils devaient accorder un visa d'exploitation. Reel Suspects s'en passe pour chercher des acheteurs, pour le moment.

18 février 2013

Festival International du Film d'Amour de Mons

(avec le soutien d'Euro Millions)

« Tom le cancre » a été sélectionné pour la compétition organisée par ce festival belge (FIFA) parmi 12 films.
« La sélection de la Compétition Internationale rassemble un panel équilibré d'oeuvres issues du monde entier et abordant la thématique de l'Amour sous des angles particulièrement captivants et inédits. Ces films seront ainsi appréciés et jugés par les membres du Jury International, composé d'experts et de professionnels du 7ème Art. Leurs opinions ainsi que leurs décisions permettront de remettre les Coeurs de Cristal du « Val Saint-Lambert » qui récompenseront, entre autres, le meilleur film, le meilleur comédien, la meilleure comédienne, le meilleur scénario et le Coup de Coeur du Jury. »
J'ai eu au téléphone la semaine dernière une femme qui était au courant de la perte de mon autorité parentale et de mon opposition à l'utilisation de l'image de mon enfant. Aujourd'hui le responsable de la programmation, Monsieur Dieu, m'a raccroché au nez en me renvoyant à la production, affirmant qu'il n'avait pas le temps pour ça. Sur le site de ce festival la fiche de « Tom le cancre » présente l'association loi 1901 Lanterna Magica comme production, or son président Manuel Pradal a déjà méprisé à plusieurs reprises mon opposition (sanctionnée INJUSTEMENT après par la perte de mon autorité parentale).

Voici la copie du mail envoyé au délégué général Monsieur André CEUTERICK :
Bonjour Monsieur,

Dans le cadre de votre festival international du film d'amour de Mons est projeté le film "Tom le cancre" de Manuel Pradal.
Vous présentez ce film comme une production "Lanterna Magica". Or "Lanterna Magica" est une association loi 1901 à but non lucratif, et pourtant, sans visa d'exploitation (CNC) ce film qui n'est même pas enregistré au registre des œuvres audiovisuelles RPCA (CNC) est "vendu" par Reel Suspects (projeté à Berlin il y a peu). Selon une spécialiste des enfants à l'inspection du travail de Paris (document joint) le travail des enfants, car il s'agit de travail et non d'un atelier pédagogique (couverture évitant de demander la dérogation nécessaire pour faire travailler des enfant alors que celui-ci est interdit), est ILLÉGAL.

Par la présente je vous demande si dans le cadre de votre festival l'image de mon enfant, Mila Delacour (Zoé / Poussière) a été utilisée malgré mon opposition (Manuel Pradal a connaissance de cette opposition déjà méprisée à plusieurs reprises dans les festivals CINEMED et Rome 2012), si tel est le cas je vous demande donc de le confirmer par écrit.

Je tiens aussi à vous informer que l'injustice me privant de l'exercice de l'autorité parentale ne saurait être une excuse pour passer outre mon opposition à l'utilisation de l'image de mon enfant celle-ci ayant été affirmée avant la déchéance de mon autorité parentale, je précise cela car apparemment une partie de votre équipe est au courant.

Et je vous pose aussi cette question d'ordre moral (le thème du festival est bien l'amour, n'est-ce pas ?) : Aurait-on raison de mentir quand le tort est infligé à celui qui s'en révolte ?
Avec comme documents joints celui de l'inspection du travail et mon opposition.

Faut-il que je monte en haut d'une grue pour attirer l'attention, ou que je prenne un billet Euro Millions pour avoir une chance d'obtenir justice en payant un bon avocat et une enquête sérieuse ?

11 février 2013

ATTENTION !!!

Juste après la mise en ligne du site officiel de « Tom le cancre » vient ce texte :

« Une personne malveillante inonde internet de propos délirants et mensongers à propos de “Tom le cancre“. Nous connaissons bien cette personne. Père d’un des 17 enfants de l’atelier Lanterna Magica, il a été exclu de l’atelier pour attitude inconvenante et inappropriée envers ses participants. Une plainte groupée, rassemblant parents, intervenants, techniciens, acteurs, associations et pouvoirs publics est en cours contre lui pour menace, racket, tentative d’extorsion de fonds, diffusion et commerce illicites de photos d’enfants de l’atelier, usurpation d’identité, manipulation calomnieuse. Nous parlons aujourd’hui uniquement avec la maman qui a obtenu de la justice la garde exclusive de l’enfant. Toute information, contact, témoignage, actualité, sur l’aventure “Tom le cancre“ vous seront délivrés sur le site officiel de l’association Lanterna Magica, seule habilitée à parler en son nom et au nom protégé de “Tom le cancre“. Le site Tomlecancre.com ouvrira le 25 février 2013 et sera alimenté par l’ensemble des participants et les écoles. A très bientôt sur la route de “Tom le cancre“. »

Affirmer l'inverse de ce qui est ne change rien. Sans commentaire.

Market Screening

Reel Suspects a organisé une projection de « Tom le cancre » à l' European Film Market (EFM) de Berlin ce matin (visible pour les acheteurs uniquement).

Official Selection Rome IFF
ORIGINAL TITLE : TOM LE CANCRE
DIRECTED BY : Manuel Pradal
CAST : Stéphanie Crayencour, Sacha Bourdo, Steve le Roi, Mathys Soboul, Mano Laval

SYNOPSIS : A group of 5-year-olds is lost in a forest after their teacher fainted eating a wild fruit.They meet Tom the Dunce, a 14-year-old runaway who lives in a very old oak tree and offers to do a deal with them: he will take them back to their parents when he has made them unlearn everything that they have learned at school. An open-air class run by a master dunce or how to re-enchant the world using fantasy and impertinence. A joyful and burlesque fable for big and small.

PRODUCED BY : Lanterna Magica

SCREENING : 11.Feb // 11:00 // CinemaxX 13 (Buyers Only)
Information visible sur le site de Reel Suspects ici et ici.

Je rappelle que Lanterna Magica est une association loi 1901 présidée par Manuel Pradal (déclaration de la liste des personnes chargées de l'administration de l'association) dont les status ont été déposés peu après le début du tournage (le 4 juillet 2011) :
Objet : Cette association a pour objet de créer des projets audiovisuels dans un cadre d'initiation et de formation. Tous les exercices proposés seront encadrés par des professionnels.

Ressources : Les ressources de l'association comprennent :
  • Le montant des cotisations
  • Les subventions de l'État et des collectivités territoriales
  • Les recettes des manifestations exceptionnelles
  • Les ventes faites aux membres
Lanterna Magica n'est pas une société de production. À ma connaissance c'est la société de Monsieur Éric Langlois, production n°7, qui a financé ce long-métrage et à qui le droit à l'image des enfants a été cédé (même si dans un récent mail Monsieur Éric Langlois décline toute responsabilité quant à ce document : « Ce document de lanterna magica n'engage que lanterna magica »). Lanterna Magica est une "couverture" afin de dissimuler le travail des enfants et d'une bonne partie de l'équipe. Ce travail n'a pas été déclaré, pour les enfants cela demandait une dérogation au préalable. À mes risques et périls je témoigne sur mon honneur que ce n'était pas un atelier pédagogique mais un travail assez intense, qui a duré 11 semaines l'été 2011, pour réaliser « Tom le cancre ».
Capture d'écran du site de N°7 le 4/01/13
Voilà ce qui est « malveillant » de ma part ; en témoigner. Je sais que « Tom le cancre » a demandé beaucoup d'énergie à toute son équipe, et je suis désolé de compromettre ainsi sa commercialisation (dont dépend vos payes), cependant je n'accepte pas tous les mensonges qui entourent sa réalisation, ni que cela puisse être profitable à un petit cercle de personnes au dépend des enfants, des parents, des lois, et de l'équipe. J'ai essayé de trouver un compromis avec la production et Manuel Pradal, cela s'est transformé en conflit ; ma fille, ma famille et moi en payons les frais, stop !

6 février 2013

« invraisemblable »


Voilà un mot prononcé par une personne du service juridique du CNC lors de notre conversation téléphonique de ce jour, le 5 février 2013. En substance elle m'a conseillé de prendre un avocat vu que l'affaire commence à dater et que l'inspection du travail de Paris n'a pu continuer son enquête faute d'adresse de la production n°7. Dossier transféré, et enterré semble-t'il. Il aurait fallu des contrats selon elle. À ça j'ai répondu que j'ai été bien con mais que j'ai eu envie d'y croire, d'autant que ça a été l'occasion de faire de bonnes photos (ça me motivait et quelques-unes sont très bonnes, dont une de toi). Et ce même si ça partait mal à l'initiative de ta mère qui t'a fait passer le casting et le premier jour de tournage sans me prévenir.

Donc avec cette personne du service juridique du CNC nous nous comprenions, trouvant ce travail comme du travail mais pas assez rares pour elle, ces gens qui le font sans contrats. C'est son milieu professionnel. Pour d'autres c'est l'occasion d'une vie tout à fait extraordinaire, une chance inouïe, faire du cinéma avec un « réalisateur renommé ». Rien à voir avec du travail à la chaîne. Pourtant ça passera peut-être un ou deux soirs à la télévision, après le boulot affalé sur le canapé. Mais je n'ai pas envie de prendre un avocat pour une question d'argent. J'avais envie que Manuel tienne les paroles qui nous ont fait rester quand il était question d'arrêter en plein milieu du film. Il s'en passe des choses aventureuses lors d'une entreprise cinématographique. Il a été question de « communisme » et de « partage juste et équitable » ; des mots envoyés en l'air en plein tournage, plus que de l'utopie pour le producteur, beaucoup plus, c'est à dire ensuite rien du tout. Peut-être des mots comme ceux du député autour d'une coopérative au marché de Bourg. Et puis chez Reel Suspects dont le catalogue est douteux, pour y trouver des enfants pas si grands. Peut-être que son 110 ou 111 eme long-métrage semblait habituel à Yorgos, un vieux de la vieille qui m'a dit : dans le cinéma 15 minutes de pause casse-croute ensemble, c'est du jamais vu, c'est pas comme ça que ça se passe.

Le mal est fait, qu'il ne dure pas pour toi la prunelle de mes yeux, toi que j'aime le plus tendrement au monde, toi qui enchantait notre quotidien de petits bonheurs simples comme Pioupiou ou chanter tralalala prout prout ! De 3 ans à 5 ans, une semaine sur deux et un peu plus juste tous les deux, toute petite famille tant aimée à côté de l'autre dramatiquement ratée. Et toutes ces après-midi où tu devais aller à l'école, toutes ! Mais pas un matin en retard ces années de maternelle, sauf ta dernière. D'ailleurs presque tout l'été de tes 4 ans lors du tournage de « Tom le cancre » nous travaillions ensembles, dans la même grande équipe, toutes tes vacances en ratant la rentrée. L'année d'avant aussi nous travaillions ensemble, mais une semaine sur deux à l'atelier et aux marchés avec notre stand pour faire des portraits. Depuis 1993 le métier que j'ai le plus exercé est celui de l'art du portrait en photographie noir et blanc, et mes plus nombreux et meilleurs modèles sont des enfants,  mes clients ou ceux des boutiques où je travaillais étant leurs parents, ces saisons où avec le patron on s'entendait, le contrat étant une formalité, la négociation une option préférable, parfois difficile à s'engueuler, et c'est arrivé, avortée.

Quand Mila dort, son silence règne.
Nous partagions notre vie Mila, ce n'est plus maintenant le cas. Ce n'est pas pareil quelques jours de ta vie qu'une bonne moitié des jours de ta vie, ce n'est pas égal même si on te dit que c'est normal, on ne va pas te le faire croire naturel. J'aimerais que ta mère habitant à 4 kilomètres d'ici oublie avoir maintenu sa requête que nous ne nous voyions qu'en lieu médiatisé, déjà que je ne peux plus faire de choix te concernant, ce qui n'est pas invraisemblable selon notre juge Mila, et selon ta maman je ne suis même pas sensé passer te dire bonjour à l'école. Je dois me contenter d'être parfois prévenu de ses choix, maintenant de plein droit, c'est ça qui change. Je n'ai pas envie de prendre un avocat pour t'élever Mila, pas plus de prendre un avocat pour être respecté alors que 3 ne l'ont déjà pas fait, ni pour nous, ni pour de l'argent. J'ai envie de te dire bonjour en passant, avec un café offert par ta maman ce serait merveilleux cette habitude, même si ta maman et moi nous ne dormons plus ensemble, nous sommes presque voisins et pour toujours tes parents. Surtout je n'ai pas envie que quelqu'un qui ne t'a pas désiré, ni nourri, ni changé, ni soigné, ni rien d'autre qu'un dossier de plus, donc quelqu'un qui ne sait pas nos vies, qui ne t'aime pas, décide pourtant avec qui tu passes ton temps entre l'école, tes chambres, et tes quelques autres activités, que quelques uns qui ne t'aiment pas décident de ta vie. Je veux Mila qu'on nous laisse vivre, continuer mieux qu'avant que ce putain de film ne vienne foutre la merde ! Et tout ça parce que ta maman ne le veut plus et des mauvaises raisons pour nous l'imposer, mais d'après elle ça n'a absolument rien à voir avec « Tom le cancre », rien. Là, je dis aussi que c'est invraisemblable, car je ne crois pas du tout devoir des excuses au « réalisateur renommé » ; ce qu'elle a essayé de me faire croire sans doute elle-même très convaincue par l'entreprise où elle nous a conduit jusqu'au bout, ce manque de moyens que sa requête en divorce voulait faire constater.

Et cette personne du service juridique du CNC dit que c'est « invraisemblable » qu'il n'y ait pas d'autres parents que moi pour y trouver à redire, ni personne d'autre encore. Une douzaine d'enfants comme toi ayant travaillé sans en avoir vraiment le droit. Mais moi j'ai à dire, jusqu'à crier et insulter très en colère, à me révolter, à en souffrir. Mais rien. Si ça passe sur le journal un coup pour sortir bientôt, un coup pour que les bobines restent dans le placard dans le texte, et titre pour la couverture "un film ardéchois en tête d'affiche". Un père est séparé de son enfant pour de mauvaises raisons, et c'est aussi normal ici-bas que l'intervention de la gendarmerie pour le faire de force. Tu risques de t'en souvenir toute ta vie comme d'un traumatisme profondément enfoui, des cicatrices pour l'un et l'autre cet été suivant l'autre. On pourrait écrire que ce long-métrage est aussi inattendu qu'invraisemblable ce serait égal, et à beaucoup tout aussi normal, même pour nos voisins. C'est la vie, ça ne fait que passer. Un document administratif ignoré par un député n'a pas plus de valeur.

Mila je t'aime, je te respecte, je sais que tu m'aimes, que tu me fais confiance, mais on ne nous respecte pas, on ne nous fait pas confiance, on ne nous aime pas. Et quand je dis "on" ce sont en fait des gens qui ne nous connaissent pas bien, ils nous y obligent vraiment, d'autres qui nous connaissent le leur demandent, ceux qui nous séparent dont une qui te connait comme elle t'a faite, je le dis encore, ils ont de mauvaises raisons, mais si c'est dans un cas aussi de l'amour, il est vache et j'en ai très mal. Je sais que tu le sais et qu'on est bien obligé de l'accepter pour le moment encore. Moments difficiles à passer, mais ça passera, en laissant des traces comme ce film que je n'ai pas vu, et que je n'ai toujours pas envie de voir, non vraiment pas comme j'aime aux larmes pleines te voir toi, rire ces matins là réveillés ensemble.

Souviens-toi Mila, pour toujours là au creux de ton cœur il y a des larmes pleines d'amour déposées par ton papa, arrachées à la prunelle de mes yeux.

2 février 2013

Site officiel en construction

Tom le cancre a maintenant une affiche et un site internet : tomlecancre.com

Affiche du fil de Manuel Pradal : TOM LE CANCRE
Affiche de TOM le CANCRE
Mila (Poussière / Zoé ) a une branche qui lui passe devant le visage.
Sur l'affiche sont présents pour leur soutien les noms de Éric et Corinne Langlois, Jean François Catton tous trois de la société de production N°7, et Pierluca de Carlo (producteur aussi).

Quand j'attendais à la fin de l'hiver au début du printemps 2012 les 8.000 ou 9.000 € promis pour mon travail de photographe de plateau, Manuel Pradal m'a dit qu'il n'y avait pas d'argent, affirmant même qu'Éric Langlois avait été obligé de changer de bureaux à Paris à cause de cela.

Éric Langlois m'ayant dit "tu n'auras rien" alors que d'attendre d'être payé m'a ruiné (mon ex-femme en a profité pour justifier sa requête en divorce) m'a fait réagir en m'opposant à l'utilisation de l'image de Mila (sur le conseil d'un syndicat des techniciens du cinéma) d'autant plus que selon une spécialiste le travail des enfants ne pourra pas être légalisé. Je comprends mieux l'intérêt qu'il peut y avoir pour des clients de Perluca de Carlo de faire évoluer pour ces entreprises la "jurisprudence" permettant d'exploiter les enfants (supposition).

Quand j'évoque par ailleurs le totalitarisme marchand, cela tend à se vérifier, une dictature m'enlevant la possibilité d'élever mon enfant avec une valeur chèrement acquise qui est la sobriété. Hélas la justice demande des moyens qu'eux ils ont, et moi pas. N'est-ce pas révoltant ? Ne me répondez pas que c'est "normal" pour le showbiz, je regrette tant de m'y être compromis avec mon enfant, la prunelle de mes yeux.