Introduction
La première fois que j'ai entendu parler du film c'est par Sacha, le deuxième fils de mon ex-femme, au petit marché du dimanche à Saint Montan. Il m'a parlé d'un casting où il était allé avec Mila. Sa maman a ajouté que Mila n'avait pas voulu se prêter au jeu. C'était au printemps 2011.La deuxième fois c'est en revenant d'un rendez-vous le matin du 30 juin 2011 avec le maire du village pour évoquer la disponibilité d'une ruine afin d'y créer un lieu culturel associatif en plein air : "la Lanterne", reprenant la présidence de René Soufflard qui deviendrait président d'honneur de l'AHUP. En revenant à l'atelier j'ai croisé Mila et sa maman qui revenaient de mon potager avec quelques légumes. Juste à côté du jardin c'était déroulée la première matinée de tournage, des essais selon ce qu'elle m'en a dit. Elle m'a annoncé : "Mila est prise si t'es OK". Le lendemain j'avais la garde de Mila pour une semaine, garde alternée déjà mise en place depuis juin 2010, et le tournage commençait. Ça m'a mis en colère que Séverine me mette devant le fait accompli, comme pour le casting, une habitude qui m'exaspère chez elle qui ne m'a presque jamais fait participer aux prises de décisions qui concernaient notre famille.
Le projet démarre
Mise en forme
Photographe de plateau
Manuel Pradal m'a demandé de faire des photographies en numérique couleur, pour les besoins de la promotion de "Tom le cancre" lui aussi tourné en numérique couleur. J'ai continué à faire du noir et blanc argentique en plus du numérique. En même temps je faisais des travaux de rénovation dans un local que je venais de louer pour ma galerie, juste à côté de mon atelier. Par la suite je me suis inquiété de savoir quand j'allais être payé, et Manuel Pradal m'a rassuré en disant "normalement à la fin de l'hiver, au début du printemps". Je prenais un risque financier, vivant déjà très sobrement, car la saison d'été est la période où je réalise le plus de portraits avec les touristes et surtout leurs enfants. Toute l'équipe fonctionnant sur le principe de la confiance seule, j'ai accepté, d'autant que je ne voulais pas laisser Mila dans cette aventure sans la surveiller.
Le vernissage de la galerie a eu lieu le 14 juillet 2011 en présence d'une bonne partie de l'équipe du tournage, dont les techniciens du son qui y ont joué du jazz manouche à la guitare, accompagné du violon du président de l'association qui gère les jardins potagers du Coquillon dont le mien. J'ai l'habitude des saisons, et celle-ci démarrait sur les chapeaux de roues. J'ai été séduit par cette aventure, par la présence des enfants, mon sujet de prédilection pour leur spontanéité et leur naturel, et le cadre, magnifique, dans lequel l'intrigue prenait place. L'expérience de participer à la réalisation d'un film de cinéma au sein d'une équipe m'attirait.
Silence ça tourne!
Pour revenir au début de ce tournage, un matin je suis arrivé avec un piquet de grève, une pancarte où il était écrit :
10 mn de pause casse-croûte ensemble!Avec en dessous le poème "Fukushima et la cerise sur le gâteau" imprimé et scotché (et ensuite chiffonné par Vincent Lorca). Yorgos, le directeur de la photographie, m'a dit à ce sujet que dans le cinéma ça ne se passait pas comme ça, qu'il ne pouvait pas y avoir de pause tous ensemble. C'est une industrie le cinéma. On travaille une journée entière pour faire environ une minute de film au final, et là plus qu'ailleurs le temps c'est de l'argent, et il n'y avait pas beaucoup d'argent. Selon Manuel Pradal "Tom le cancre" a été produit avec moins de 300.000 € (de la société de production N°7).
On ne travaille pas pour la "t'es laid vision"!
je dèplore que l on vous ai mis devant lefaitaccomplisansavoir eu votre avis prèalablement
RépondreSupprimerUne habitude chez ma maîtresse de future ex-femme qui a bien du mal a partager son autorité, et qui demande encore que je ne vois notre enfant qu'en lieu "médiatisé" restant dans le déni quant aux souffrances qu'elle engendre ainsi pour son propre enfant et dont elle est responsable.
SupprimerUn article du Parisien évoque les troubles causés par un tel média, le documentaire "être et avoir" dont le cas de jurisprudence a été évoqué par Manuel Pradal au début du conflit.
Troubles causés à mon avis non-seulement pas l'argent et le pouvoir que cela représente, mais aussi par l'exacerbation du narcissisme.