21 mars 2014

Monsieur le Préfet

Objet : Informations sur le long-métrage « TOM LE CANCRE »

Monsieur le Préfet,


Comme suite au courrier de Madame ou Mademoiselle Magali CHARBONNEAU pour le Chef du Cabinet du Préfet de Police de Paris en date du 20 mars 2014 réf : cab 13-010156, et au sujet d’une demande transmise comme indiqué sur ce courrier à vos services le 6 juin 2013, je voudrais obtenir de votre part les informations dont vous disposez relatives à l’emploi d’enfants pour le tournage débuté le 30 juin 2011 sur la commune de SAINT MONTAN en Ardèche du long-métrage « TOM LE CANCRE », fiction écrite et réalisée par Monsieur Manuel PRADAL et dont le seul document signé à ma connaissance par les parents dont les enfants y sont visibles est à entête de l’association loi 1901 LANTERNA MAGICA présidée par Monsieur Manuel PRADAL et domiciliée à PARIS, ce document cède les droits à l’image de ces enfants à la société de production N°7 et à son gérant d’alors Monsieur Éric LANGLOIS. Selon Madame Nadine MARZIVE de la DIRECCTE de Paris contactée à ce sujet c’est la société de production N°7 dont le siège est situé dans la SARTHE qui aurait dû faire les démarches afin d’obtenir la dérogation au droit du travail nécessaire à l’emploi d’enfants, car pour la réalisation d’une fiction cinématographique il s’agit bien d’employer. Or par téléphone la préfecture de la SARTHE m’a informé qu’il n’y avait eu aucune commission nécessaire à l’octroi de ce type de dérogation pour ce film, mais selon Monsieur MEIGNEN de la DIRECCTE de la SARTHE aucun élément n’incrimine la société de production N°7 au sujet du travail dissimulé d’enfants et ce malgré les éléments communiqués par mes soins dont le CV de Mademoiselle Eva MENZER qui précise y avoir travaillé comme assistante de production pendant la durée du tournage et qui est aussi secrétaire de l’association LANTERNA MAGICA qui servirait de couverture au travail d’enfants qui serait ainsi dissimulé, et c’est pourquoi je me tourne (encore) vers vous pour obtenir les informations suivantes :

Avez-vous ouvert un dossier en suite de la transmission de ma demande à la Préfecture de Police de Paris ? Si oui qu’elle est la référence de ce dossier et pourriez-vous me communiquer les éléments que vous auriez produits afin de l’instruire ?
Si non, avez-vous tenu une commission au sujet du film évoqué, même sous un autre nom ?

Le film « TOM LE CANCRE » est présent au catalogue de la société de distribution REEL SUSPECTS à PARIS aussi sous le nom de « TOM THE TRUANT », ce film a participé à différents festivals (marché international du film de cinéma), et je ne sais pas si il a été commercialisé à l’étranger ou s’il fait l’objet d’accords pour une future commercialisation. Le député Pascal TERRASSE saisi par mes soins comme médiateur m’a affirmé par un message Twitter peu avant une audience avec le Juge aux Affaires Familiales Monsieur Jean-Louis GALLAND que si le film devait être commercialisé les choses s’arrangeraient pour ma fille ainsi que pour mes photographies, or je constate l’inverse pour mon enfant dont je suis privé et du quotidien et de l’exercice de l’autorité parentale, ce qui l’affecte tout aussi profondément que moi-même sanctionné par ce déni de justice opéré pendant la période où l’image de mon enfant était montrée dans ce film au mépris de mon opposition affirmée avant d’en perdre l’autorité parentale pour des conceptions opposées. À ma connaissance ce film ne fait pas l’objet d’un visa d’exploitation du CNC et aucun dossier n’a été déposé pour l’obtenir.

Ainsi, s’agissant en ce qui vous concerne d’une dérogation qui aurait dû être demandée avant le début du tournage de cette œuvre et la Préfecture de Police m’ayant renvoyé vers vous, ne voudriez-vous pas transférer à la DIRECCTE de PARIS les éléments transmis afin que, peut-être, il y ait une enquête qui permettrait de produire les documents relatifs à l’utilisation de l’image des enfants de ce film auprès de l’association LANTERNA MAGICA et de la société de distribution REEL SUSPECTS et à défaut de ces documents nécessaires, saisir les autorités adéquates en telle situation, c’est à dire l’exploitation illégale d’enfants dans notre pays des droits de l’homme ainsi profané ?

Comprenez que séparé contre nos volontés, mon enfant et moi-même, en temps que père et homme intègre, je vous alerte de cette situation en m’adressant à vous alors que cela aurait dû être fait par la production et constatez je vous prie l’État dans lequel nous nous trouvons, privés de droits et tournant en rond sous une incertaine autorité. À toute fin utile et tout à fait humainement, auriez-vous une direction à m’indiquer pour obtenir le respect de mon autorité parentale et qui sait, la possibilité d’élever dignement ma fille bien aimée, ou encore plus simplement l’autorité compétente pour enfin agir si ce n’est la votre et ce afin de restaurer un droit ce qu’il y a de plus naturel : aimer vivre avec son enfant ?

Dans l’attente de votre réponse par écrit qui devrait se résumer à : « Il n’y a pas eu de commission dans nos services au sujet de TOM LE CANCRE » et votre embarra si tant est que l’embarra d’un fonctionnaire compte ici-bas, je vous prie d’agréer, Monsieur, l’expression de mes salutations distinguées.


Courier du Bureau des Interventions et de la Synthèse ?

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